Traquet motteux

Il avait fait halte au mois de septembre dernier. Six mois plus tard, il est à nouveau au rendez-vous, après un très long périple qui l’a mené en Afrique tropicale. L’escale sur l’Île de Ré s’impose pour faire le plein d’énergie, avant de repartir pour les toundras d’Islande et du Groenland. Le traquet motteux passe l’essentiel de son temps au sol, où il se nourrit d’insectes, d’araignées et de petits mollusques. Sur la plage de sable fin, il traque les puces de mer et se déplace en sautillant avec une rapidité déconcertante. Lors de sa traversée du Sahara, il a dû côtoyer des caravanes de chameaux et être séduit par leur démarche chaloupée, au point de l’adopter pour ses déplacements sur le sable. Poussé à l’envol, il laisse entrevoir un croupion blanc et une barre noire à l’extrémité de la queue.

Saint-Clément des baleines, le 21 mars 2025