En été, lorsque la végétation est dense, il est plus difficile d’observer les oiseaux que durant la saison froide. Mais avec un peu de patience, on peut faire de belles rencontres près des points d’eau. C’est sur un chemin de campagne, partiellement inondé par les pluies de la nuit que le gros-bec s’est posé pour s’abreuver. L’oiseau semble être une femelle en raison de son plumage plus discret et plus uniforme, sans les couleurs vives du mâle. La tête est d’un jaune-brun assez uni, et le corps présente des tons plus doux et moins contrastés. Cependant, c’est son bec qui reste le signe distinctif le plus évident chez les deux sexes. Cet attribut unique lui confère un avantage considérable pour sa survie, particulièrement durant la saison hivernale. Contrairement à de nombreux oiseaux qui migrent vers le sud, le gros-bec a tendance à rester sur son territoire. Son bec puissant lui permet alors de se nourrir de graines et de noyaux durs, une source d’énergie que peu d’autres espèces peuvent exploiter.
Les Octrois, le 28 août 2025