Enquête d’identité

Lorsqu’on photographie les oiseaux, on a tendance à multiplier le nombre de vues pour augmenter les chances de saisir une belle image.  Une fois rentré à son domicile, il faut bien effectuer un tri et l’on ne garde que la plus intéressante. Aussi lorsqu’on reprend un peu plus tard une photo pour l’exploiter, on peut éprouver des regrets de n’avoir pas gardé  davantage de vues de la scène. C’est le cas pour cet oiseau, de la famille des pipits. Il s’agit d’un passereau assez petit, élancé, à longue queue et à bec pointu. Les pipits sont globalement brun et blanc avec des stries sombres dessus et au niveau de la poitrine et des flancs. Mais nous pourrions être en présence d’un pipit des arbres ou d’un pipit farlouse. Pour identifier avec certitude l’espèce, il aurait été utile de disposer également d’une image de profil. Un certain nombre d’éléments permettraient néanmoins de faire pencher la balance du coté du pipit des arbres. Il était perché sur un arbuste et non au sol. Sa forme est assez trapue et rondouillarde. Le bec est assez épais, à base ronde. On perçoit bien les sourcils pâles ainsi qu’une tâche à l’arrière des joues. Mais il est difficile d’évaluer avec précision la longueur et la forme de l’ongle postérieur..

Le Rothmoos, le 26 mai 2025