Quand il a fallu trouver un nom pour ce coléoptère, les scientifiques n’ont pas fait preuve de beaucoup d’originalité puisque Gnorimus nobilis signifie « qui est aisé à reconnaître ». Le gnorime noble, également appelé « verdet » mesure entre 15 et 20mm de long. Son corps est d’un vert métallique très brillant, souvent moucheté de petites taches blanches. Ses élytres présentent une surface rugueuse – on dit qu’elles sont chagrinées – et le corset est rétréci à l’arrière, ce qui permet de distinguer le gnorime noble de la cétoine dorée. Adulte, on l’observe généralement de mai à juillet, butinant le pollen et le nectar de différentes fleurs, notamment les ombellifères. Cependant c’est au stade larvaire que se déroule la majeure partie de son existence. Les larves se développent dans les cavités des troncs d’arbres sénescents ou des souches, se nourrissant de bois en composition. Ce régime saproxylophage est crucial pour leur croissance et la présence de bois pourri, en particulier de feuillus comme le chêne ou le hêtre, est indispensable. La principale menace pour cette espèce concerne la perte de l’habitat due à la destruction ou l’enlèvement du bois mort.
Baldersheim, le 28 mai 2025
